Les origines du mouton vendéen sont anciennes, et pourraient dater du Moyen Âge. Ainsi, la première mention connue à la race date du Xe siècle, dans le Bas-Poitou. Les moutons locaux ont ensuite été métissés avec des animaux venus dans un premier temps des Flandres au XVIIe siècle. Ces importations ont été réalisées lors de l'assèchement des marais vendéens par les hollandais, qui ont amené avec eux leurs moutons. Les animaux flamands étaient à l'époque réputés pour leurs aptitudes d'engraissement. Suite à l'exposition universelle de Paris de 1885, certaines races anglaises sont introduites en France comme le southdown. Cette deuxième vague d'importation d'animaux étrangers a beaucoup marquée le mouton vendéen, qui a abondamment été croisé avec le southdown. Ainsi, les moutons locaux voient leur croissance et leur conformation s'améliorer grandement, mais conservent tout de même le grand format de la population d'origine, ainsi que leur bonne prolificité[1].
Le phénotype de la race est fixé au cours du XXe siècle, et l'UPRA de la race est créée en 1974. Elle met rapidement en place une station d'élevage pour les mâles reproducteurs. Ses effectifs seraient d'environ 250 000 femelles mais en diminution[2].
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